Piriac-sur-Mer et La Turballe - PIRIAC SUR MER
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Un week-end aux alentours de
Piriac-sur-Mer et La Turballe

Tout au bout du cordon granitique du Sillon de Bretagne, avant de plonger les pieds dans l'eau, on bute sur les derniers rochers de granit pur : Piriac et sa pointe du Castelli en sont entièrement pétris, tout au long du sentier côtier de la côte sauvage . Entre le site de Pen Bron et La Turballe, au sud, et les plages de Lanséria et Sorlock, à Mesquer Quimiac, au nord, on trouve le bourg, très minéral, comme ramassé sur lui-même pour se protéger des vents et tempêtes. Piriac a longtemps vécu de pêche et d'agriculture, avec son tout petit port - comptant seulement quelques dizaines de foyers à l'année. On y pêchait la sardine et l'anchois, et on cultivait la vigne, jusqu'à la seconde moitié du XIXème siècle et les épidémies de phylloxera. Dans les villages voisins, on récoltait le sel, sur les quelques 350 hectares de marais salants du Mès. Ce sont près de 200 gabarres qui assuraient le transport vers la côte atlantique, au nord comme au sud, depuis le port de Kercabellec. L'habitat des hameaux est donc assez rural, peu ouvert sur l'extérieur, en pierres apparentes ou chaulées de blanc. Puis le développement du tourisme a fait pousser d'autres maisons de caractère, de style balnéaire cette fois, plus hautes et plus ouvertes à la lumière. En leur temps, Emile Zola et Alphonse Daudet sont venus en villégiature, prendre le bon air marin, de même que Flaubert, Chateaubriand. On peut lire quelques récits inspiré du lieu - celui de Zola en particulier, Les coquillages de Monsieur Chabre. Il était alors en pleine rédaction de L'Assommoir . Aujourd'hui on vient à Piriac passer des vacances en famille ou simplement manger une glace en été, dans une foule dense et animée d'estivants plaisanciers, voileux de longue date venus amarrer leur bateau pour la saison. Dans les cafés, la bière coule à flots et la musique bat son plein jusque tard dans le soir. Mais en hiver, l'âme du lieu revient avec le vent et les embruns, et on se réfugie de bonne heure au coin des cheminées pour un goûter de crêpes et galettes. La Turballe, mitoyenne et calme, s'agite surtout au petit matin pour les lots de poisson à la criée - plus de 10 000 tonnes vendues chaque année - bar, maquereau et seiche, en majorité.

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