Les cent cinquante oeuvres offertes à la ville par Thomas Henry (1766-1836) concernent principalement les écoles française et nordique ; elles s'étendent des primitifs aux classiques, et répondirent au souhait de leur donateur en servant longtemps de source d'inspiration pour les jeunes peintres de la région. Depuis, le musée a fait bien du chemin ; il s'est enrichi d'autres legs, telle la magnifique donation Ono avec ses Millet, sa série de bronzes de Le Veel, sa très belle sculpture de Camille Claudel... C'est donc grâce au goût très sûr de collectionneurs successifs que ce musée possède un fonds aussi complet que prestigieux (Fra Angelico, Bruegel de Velours, David...).