L’histoire est touchante, et on aurait aimé les connaître, la mère et la grand-mère de Florence, et puis toutes ces couturières, tailleuses et brodeuses qui ont passé ici des années, de 1953 à 2002, à travailler, assembler des robes et des dentelles : fabriquer des poupées. En digne héritière de ce monde arrêté, Florence a voulu lui rendre hommage – sans en faire un mausolée. Avec son mari, Clive, elle a intégralement redessiné l’intérieur de la Villa Saint-Benoît (une sorte de petit immeuble moderne du centre-ville, sur trois niveaux), pour y ouvrir des chambres mieux équipées que dans certains hôtels ! Les salles de bains gigantesques se parent d’élégantes céramiques et robinetteries, de vasques en pierre polie et de grandes fenêtres. Les chambres elles aussi sont plutôt immenses (sauf une), lumineuses et paisibles. Les quatre donnant au sud ont également un balcon où l’on s’installe pour regarder au loin la Méditerranée. Car l’autre atout de la maison, outre le confort, est cette proximité de la mer (les plages sont à cinq minutes à pied) et la situation au centre de Menton. Si vous êtes sensibles à la nature, à l’alimentation, et à la santé en général, vous trouverez en votre hôtesse une bonne interlocutrice. Et si vous êtes sensibles à l’artisanat, elle saura vous orienter vers des ateliers de belle qualité. Le petit déjeuner est très soigné, et le jardin, en devenir, le sera bientôt lui aussi ! À suivre...