Au cœur de la rade de Brest, la maison (1920) surprend par son côté “début de siècle balnéaire” dans cette presqu’île au premier abord plutôt rurale, peuplée de hameaux tantôt paysans, tantôt pêcheurs. Quelques demeures témoignent ainsi de l’histoire locale. Ici, c’est un ancien conseiller général du Finistère qui la fit bâtir pour s’installer en famille et gérer fermes, usines, carrières, bateaux et forêts. Du haut de ses trois étages, la villa émerge d’une profusion de palmiers, citronniers et autres essences mélangées qui s’épanouissent avec bonheur grâce au microclimat de la presqu’île. À l’intérieur, les hôtes sont attendus dans trois grandes chambres et deux suites de facture classique, avec des literies larges et la vue sur le jardin aux mille parfums. Joaquin gère sa maison comme un petit hôtel, et de nouveaux éléments de confort apparaissent régulièrement, le plus remarquable étant l'espace “bien-être” avec sauna, hammam et spa de nage. Mais les repas, servis sur nappes blanches et porcelaines choisies, n’ont rien d’hôtelier : le petit déjeuner est un vrai festival de bonnes choses faites maison (pâtisseries, crêpes, salades de fruits frais), tout comme les dîners et les plateaux de fruits de mer. Autres plaisirs du lieu : rejoindre à pied le bord de l’eau, les moulins à marée, pêcher dans les rochers, suivre le sentier des douaniers, se baigner dans les criques ou sur les grèves isolées...