Parc et jardins du musée Hébert

Le musée consacré au peintre Ernest Hébert (1817-1908) est entouré d’un parc aux allées ombragées. Le futur peintre n’est âgé que de quatre ans lorsque sa mère, Amélie Hébert, achète à La Tronche, en 1821, la partie résidentielle d’un ancien domaine noble. La propriété comprend alors une maison de plaisance et une orangerie datant du xviie siècle ; une petite ferme plus récente fournit les produits frais. Agrémentée d’un jardin, d’un verger et de treillages (vignes sur hautins) elle est, selon l’habitude tronchoise, entourée de murs. En 1934, Gabrielle, la veuve du peintre, dessine devant la maison un jardin régulier à l’italienne avec statues. Il comprend deux bassins ronds du xviie siècle, deux parterres bordés de buis, des topiaires d’ifs, des rosiers, une salle de verdure en tilleuls, un miroir d’eau avec une grotte entourée de charmilles en tonnelle. A l’arrière de la demeure, le parc comporte une pièce d’eau dite « l’étang des nymphéas », la terrasse au grand jet d’eau, le tombeau d’Hébert et une roseraie régulière.