Parc botanique de la Fosse

Propriété de la même famille depuis 1751 (7 générations), ce parc est un des plus anciens arboretums de France et le premier inscrit à l’inventaire des Monuments historiques pour ses qualités botaniques et esthétiques. Régulièrement enrichi, il est possible d’y observer des milliers d’arbres et arbustes du monde entier plantés ici depuis la fin du xviiie siècle : Cornus, Magnolia, Nyssa sylvatica, Parrotia, Rhododendron… Parmi les arbres remarquables, un Cedrus libani (1810) et un Davidia involucrata (1905) sont à apprécier. Les essences de tous âges offrent un spectacle continu depuis les floraisons de printemps jusqu’aux couleurs flamboyantes de l’automne, dans les 25 hectares de ce coteau de la vallée du Loir. Les étranges écorces (Acer, Arbutus, Betula et Prunus) sont aussi un but de visite. Mais les arbres ne sont pas les seuls atouts du lieu à l’instar des tapis de cyclamens de Naples et des lis martagons. Il faut dire que ce domaine dispose d’un exceptionnel cadre paysager avec allées, sous-bois et clairières. Il est agrémenté d’une orangerie et d’un pigeonnier-belvédère, dessinés comme le parc par Alexandre-Sébastien Gérard qui conseilla notamment l’impératrice Joséphine pour celui de la Malmaison. Le parc botanique de la Fosse, en qualité d’arboretum, joue un triple rôle de conservation, d’expérimentation et d’observation. Fermé à l’issue de la tempête de 1999 qui l’avait endommagé, le parc fut rouvert au public en 2007, pour le plus grand plaisir des passionnés d’arbres. Son prix d’entrée élevé est lié aux conditions associant un monument historique privé et une œuvre caritative, en l’occurrence « Vaincre la mucoviscidose ».