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Parc et jardins du château de Montriou
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Dans le cadre du verdoyant vallon angevin de la Suine, le château néogothique de Montriou a été construit vers 1860 par Ferdinand Cassin de la Loge, également concepteur du parc paysager avec sa pièce d’eau et ses hêtres pourpres, séquoias géants, cyprès chauves, chênes et platanes d’Orient. Les actuels propriétaires, descendants de cette même famille, ont décidé de réhabiliter ce parc depuis 1990. Ainsi, à proximité de la chapelle des « Trois Marie », des parterres bordés de buis, ponctués d’ifs taillés en pointe de diamant, conduisent au potager. Clos de murs, il est de forme régulière avec ses carrés accueillant des fleurs et légumes. Autour d’un bassin central, des alignements de poiriers, une collection de dahlias, côtoient des pivoines, crocosmias, œillets d’Inde, tournesols, asters, graminées, fougères… A l’origine de la réputation de ce jardin, les tonnelles de cucurbitacées sur lesquelles grimpent ces plantes et d’où pendent toutes sortes de courges aux formes, couleurs et dimensions variées. Elles prennent place dans le « jardin de la Princesse », dénommé ainsi en hommage à la princesse d’Arenberg qui, elle aussi fait grimper des courges dans son jardin de Gerbéviller (Meurthe-et-Moselle). Les carrés de fleurs sont animés par deux statues d’angelots et des pyramides de capucines. Un jardin italien est caractérisé par des vases, des topiaires et la belle « volière de Monseigneur », dessinée par Henri Enguehard pour l’évêché d’Angers. Quant au « dernier jardin », il renferme une collection de cucurbitacées, aux noms de variétés plus poétiques les uns que les autres, comme ‘Turban d’Aladin’, répartie sur huit carrés.