Hôtel Villa Gaia

Quand on rentre à la Villa Gaia en milieu d'après-midi pour se reposer à l'ombre des grands arbres et lire un peu avant le dîner, on court un risque : on a de grandes chances de sentir ses sens soudain titillés par une odeur très subversive, quasiment irrésistible… C'est l'heure du goûter, des petites merveilles briochées cuisent dans le four et leur fumet affole les narines ! Plus qu'un hôtel, cet établissement se rapproche plutôt de la maison d'hôtes ou de la pension de famille. On soigne ici les clients avec beaucoup de gentillesse et d'attention, sans s'encombrer de l'attirail technico-commercial des grandes chaînes, misant plutôt sur la chaleur de l'accueil, la simplicité du ton. La réception est aussi le bureau d'Anne-Françoise, et c'est presque en tablier qu'elle vous reçoit si elle est en cuisine en train de préparer le dîner. Elle et son mari ont à cœur de bien faire, sans prétention. Les chambres sont grandes et bien tenues, meublées de manière classique, à l'écart des tendances. En été on leur ferme les volets pour garder la fraîcheur, et quand on les rouvre, on a le plaisir de retrouver le paysage, la belle nature alentour. On profite aussi de ce panorama dans le parc (refuge LPO) où sont disposées quelques chaises et tables. Un potager bien vivant fournit les menus quotidiens, le reste des produits venant des fermes des environs. On est dans la tendance Slow Food et petits déjeuners et dîners font la part belle au bio et au fait maison : on apprécie !