. Accroché à la colline, cet ancien presbytère du XVIIIe dont l’entrée discrète se situe sur la place de l’église se déplie voluptueusement en niveaux successifs. De palier en terrasse, du jardin à la piscine, on découvre les vallons en patchwork du pays de cocagne. La maison a été magnifiquement restaurée, et la réussite de son aménagement doit beaucoup à la noblesse des matériaux utilisés et à la décoration soignée des chambres claires, où le respect de la tradition se marie au confort le plus actuel. Se distinguent “Lauragais” (très grande avec terrasse) et “Le Pigeonnier” (isolée près de la piscine et avec cuisine), mais toutes ont leur attrait, leur personnalité, et il est bien difficile d’en choisir une plutôt qu’une autre. À l’extérieur, on ne peut qu’être enchanté par la sérénité du site, la terrasse panoramique, l’escalier qui court dans un jardin de rocaille, les coins ombragés aux abords de la piscine... L’été, on sert les dîners dehors, au soleil couchant, et, quand il fait un peu plus frais, c’est dans la belle salle à manger que l’on se régale de la cuisine d’Andonis, réalisée dans l’esprit Slow Food et dont le style marie saveurs méditerranéennes (grecques notamment), viandes locales, herbes et légumes du potager. Une très jolie maison avec un accueil qui ne contredit pas ses nombreuses autres qualités.